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![[One shot] Réminiscences Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) |  Sujet: [One shot] Réminiscences Mar 20 Mar - 3:36 | |
| Réminiscences
Partons à la découverte de Fukai Yuki avec son tout premier yaoi : Réminiscences.
Un manga sur toile de drame, publié en France le 26 novembre 2009 (et au Japon en 2006) par Taifu comics.
![[One shot] Réminiscences Sono_k12](https://i.servimg.com/u/f42/17/12/05/41/sono_k12.jpg) |
Résumé :
Le lycée a laissé un goût bien amer à Kyiuchi Wakae. Il garde en mémoire le souvenir d’une humiliation particulière et lorsqu’il retrouve par hasard celui qui est à l’origine de son mal-être, un seul mot lui vient à l’esprit : vengeance !
Avis:
Les graphismes sont inégaux : parfois bâclés (les visages ne sont parfois pas dessinés de la même façon d’une case à une autre), parfois d’une grande finesse. On retrouve des personnages assez masculins (hors flashbacks) contrairement aux classiques androgynes représentés habituellement dans le yaoi. Le concept scénaristique est plutôt banal et reste trop présent tout au long du récit : deux amis d’enfances qui se perdent de vue à cause d’un quiproquo et de non-dits. On trouve peu d’images de plans, bien que les quelques images subsistantes de ce type sont magnifiques.
Malgré une idée-concept de base très classique, le scénario est très bien ficelé : celui-ci fidélise le lecteur par sa noirceur et sa dimension dramatique. Tout est fait pour que le lecteur ne veuille qu’une chose, une fin heureuse, signe que l’auteur a réussi son pari, ayant suscité l’empathie et l’attachement. Le développement psychologique du personnage secondaire est trop effacé, à l’inverse du personnage principal. Les inquiétudes et les regrets de ce dernier, nommé Wada, rythme le fil des pages et l’on comprend petit à petit comment les personnages sont arrivés à ses extrêmes. À propos du rythme, celui-ci est un peu ternit par le choix du mangaka que d’utiliser des flashbacks plutôt qu’une préquelle. La seule véritable ombre au tableau reste donc l’idée-concept : la cause de tout ce malentendu. C’est un peu une raison bateau, générique, qui ne justifie pas vraiment le cheminement de l’histoire.
Un manga tellement noir qu’il rend l’amour dramatique, aucun humour n’est là pour dédramatiser les scènes. On aime ou l’on n’aime pas, dans tous les cas, le style est assumé jusqu’au bout. De plus, même si le pathos (la souffrance) est là, le dénouent est fort relativisant de toute cette noirceur. À noter que l’on aperçoit des préservatifs, c’est tellement rare qu’il est important de le souligner.
Au final, son angle dramatique fait de ce manga un ouvrage à lire, car peu de mangaka ose tenir cet angle tout le long, sans succomber à une pointe d’humour. Une histoire pas vraiment originale, mais qui ne laisse en tout cas pas indifférent.
Graphisme : 4/5 Érotisme : 3/5 Action : 1/5 Humour : 0/5 Drame : 4/5 Scénario : 3/5
14/20 |
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